Je pense que ces amendements se réfèrent à une version antérieure du texte. Néanmoins, c'est pour moi l'occasion de vous redire à quel point le fret ferroviaire est une priorité pour le Gouvernement.
Vous savez que des décisions importantes ont été prises, notamment dans le cadre de la réforme ferroviaire, avec la stabilisation des tarifs des péages du fret ferroviaire, dont il était prévu une augmentation de près de 10 % par an, ce qui aurait été insoutenable. Nous avons en outre donné de la visibilité aux aides au transport combiné, à hauteur de 27 millions d'euros par an, pour toute la durée du quinquennat. Je me contenterai de citer aussi les voies de service et les lignes capillaires fret, dont nous soutenons la remise en état.
Dans la programmation des investissements de l'État dans les transports, il est prévu explicitement, à l'alinéa 12, « le soutien à une politique de transport des marchandises [… ], notamment le renforcement de l'accessibilité des ports, des pôles logistiques et des grands itinéraires internationaux ferroviaires, maritimes et fluviaux ». Ce programme représente 2,3 milliards d'euros.
Bien sûr, il y a aussi le projet de ligne Lyon-Turin, que vous avez mentionné et qui est intégré à cette programmation. Je ne me satisfais pas plus que vous de voir que la part du transport ferroviaire est de 8 % dans les échanges entre la France et l'Italie, alors qu'il est de 70 % dans ceux entre l'Italie et la Suisse. Le Gouvernement se mobilise donc pour faire aboutir ce projet.
Je demande le retrait des amendements ; à défaut, l'avis du Gouvernement serait défavorable.