… que ces 7 000 kilomètres d'autoroute, vendus à l'époque, au milieu des années 2000, environ 10 milliards d'euros de moins que le prix réel. Ces rapports parlent de « rentabilité exceptionnelle », de « rente », et concluent que « l'État a une responsabilité historique » dans cette affaire.
À la suite de ces rapports, il y a eu en 2015 un protocole qui devait rester confidentiel, mais dont la confidentialité a heureusement été levée grâce à la lutte de militants : il permettait aux sociétés d'autoroutes de relever à nouveau les tarifs de péage en cas de nouvelle taxe et, surtout, d'allonger la durée des concessions. Ce sont 27 milliards d'euros de dividendes qui auront ainsi été donnés à ces sociétés, dont la rentabilité est énorme.
Or la maîtrise publique des infrastructures de transport exige que l'on mette fin à ce gavage et que les automobilistes et l'ensemble des citoyens cessent de payer Vinci et compagnie.