Je suis évidemment tout à fait d'accord pour l'établissement d'un bilan environnemental. Mais n'y a-t-il pas toujours un arbitrage dans les investissements envisagés, surtout dans le secteur des infrastructures de transport où ils sont très lourds en termes d'externalités positives ou négatives ? Qu'on songe à leur impact sur la dégradation de l'environnement, sur l'artificialisation des sols, sur la qualité de l'eau, sur les forêts, sur le bilan carbone, mais aussi en termes de coût et d'apport économique d'une infrastructure plus efficace. Cependant, il faut aussi voir l'autre plateau de la balance et se demander ce que peut apporter l'investissement en termes d'emploi, d'attractivité et de dynamisme pour le territoire concerné, et aussi en termes de qualité de la vie pour les habitants. Le bilan d'investissements si lourds doit découler d'une évaluation globale, sans s'arrêter seulement à l'aspect environnemental – même si ce dernier y a évidemment toute sa place.