L'objectif est bien d'avoir chaque année les ressources nécessaires correspondant à la programmation. Cela a été le cas en 2019, où je tiens à rappeler que le budget de l'AFITF a augmenté de 10 %. Nous aurons tout à l'heure le débat sur les ressources, et je rappellerai que plusieurs avancées ont été accomplies en ce domaine, notamment l'affectation depuis 2014 d'une part de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – TICPE – ou encore, pour la première fois, d'une contribution issue du secteur aérien. Je pense qu'il faut poursuivre notre réflexion pour la concrétiser dans le cadre de la loi de finances, mais il n'est pas raisonnable d'imaginer pouvoir encore augmenter l'endettement de l'État quand la dette publique de la France frôle les 100 % du PIB.