Ces débats sont normaux et sains, car la question du financement des infrastructures demeure pleine et entière. Toutefois, depuis l'installation du COI, il y a eu les événements que l'on connaît, notamment le ras-le-bol fiscal de nos concitoyens ; il y a aussi la perspective de la fin du tout-pétrole.
Il faut donc adopter une démarche innovante pour penser l'avenir du financement des infrastructures. Nous évoquions tout à l'heure les nouvelles énergies que sont l'hydrogène et l'électrique. Tout miser sur la TICPE me semble dangereux pour les générations futures.
Par ailleurs, j'ouvre impromptu un débat – inspiré par un excellent article paru ce matin dans Les Échos, après un autre l'an dernier – sur un modèle de financement proposé par Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris, fondé sur la fin des concessions autoroutières.
Celle-ci est entrée en vigueur l'an dernier en Espagne, mais les Espagnols ne l'ont pas anticipée. En France, la fin des concessions est prévue pour 2032, année au cours de laquelle elle peut rapporter à l'État 2 milliards d'euros. En 2037, elle devrait rapporter 11 milliards. Il y a là une manne considérable.