Il est en effet essentiel d'évoquer les nécessaires travaux d'entretien de ces canaux, qui sont dans un état catastrophique. Voies navigables de France réfléchit même, dans certaines régions, à l'abandon de certains d'entre eux, et estime les conséquences, et notamment le coût, de tels scénarios – même s'ils ne sont pas privilégiés.
On s'adresse de plus en plus aux collectivités territoriales pour conditionner l'entretien de certains canaux à des travaux lourds, notamment de développement touristique ; c'est le cas dans mon département, avec le canal de l'est, dit maintenant canal de la Meuse. On ne peut d'ailleurs plus y passer ! Les collectivités ont investi pour permettre l'accueil de péniches, mais les plus petites de celles-ci ne passent plus parce qu'il n'y a plus d'eau dans le canal durant l'été, et les plus grandes ne passent plus du tout… Le résultat, c'est que tout s'envase. C'est la catastrophe !
Il est donc important d'allouer des moyens supplémentaires à l'entretien des canaux. Sinon, beaucoup devront être abandonnés. Nous suivrons ce dossier de près.