J'irai dans le même sens. Il n'y a plus de rubans à couper ; il y a des travaux de régénération à faire, qui n'ont pas été réalisés depuis des années. Personne ici n'a le monopole du rail. Je trouve ce débat pitoyable. Il montre précisément à nos concitoyens ce qu'ils rejettent : de la politique politicienne, ou politicarde. Je n'évoquerai pas le fait qu'Olivier Faure a été rapporteur du budget des transports : il ne faut pas entrer dans ces débats stériles. Si nous sommes là, c'est pour discuter sereinement de l'avenir du ferroviaire.
Rappelons tout de même que nous n'avons pas à rougir de ce qui a été fait depuis le début du présent quinquennat pour trouver des solutions au problème. La reprise de la dette, c'est nous ; la réforme de la SNCF, c'est nous ; l'augmentation des crédits budgétaires alloués aux travaux de régénération ferroviaire, c'est nous ; le vote de la taxe Chirac, c'est nous ; la loi de programmation, c'est nous ; les travaux du Conseil d'orientation des infrastructures, c'est nous ; le train à hydrogène qui, en son temps, n'avait pas été soutenu par le gouvernement français, c'est nous – et, je suis allé le constater en Allemagne, il fonctionne !