Je commencerai par une question de principe. Tout parlementaire a le droit de présenter un amendement. Dire que celui-ci n'est pas dans le périmètre du projet de loi, c'est, en l'occurrence, faire une erreur : que vous le vouliez ou non, votre texte aura un impact sur les conditions de circulation, notamment, du RER B.
Vous parlez de caricature, madame la ministre, mais c'est votre projet qui est caricatural. Et ce n'est pas parce qu'il est ici abondé par des fonds privés qu'on doit tout lui autoriser. Ce qui est caricatural, c'est que des gens se lèvent le matin, galèrent, attendent un train, un RER ou un bus qui n'arrive pas, tout en voyant passer des privilégiés qui, pour 24 euros, emprunteront un mode de transport auquel les autres ne pourront accéder.
Ainsi, on peut dire que la discrimination est de retour avec ce type de projet, que vous validez par votre silence.