Une forme d'injustice locale tient au fait que certaines collectivités tirent 60 à 70 % de leurs ressources des impôts qu'elles lèvent – c'est le cas des collectivités riches – tandis que d'autres n'en tirent que 15 à 20 %, et dépendent donc fortement des dotations de l'État. De fait, il n'y a pas que les collectivités locales riches qui doivent être puissantes, il faut que toutes le soient. Il est donc nécessaire de refonder un système garantissant leur autonomie. À cet égard, je ris doucement quand on me parle de l'autonomie fiscale ou financière des collectivités qui, dans le droit actuel, n'existe pas.