Notre groupe s'intéresse plus particulièrement à l'analyse de l'utilisation des crédits de LADOM. Avec mes collègues calédoniens, nous constatons une baisse de 8 % des crédits de l'aide à la continuité territoriale. Si la réforme de 2015 avait engagé une modernisation de leur utilisation, nous constatons des difficultés d'utilisation, notamment pour la desserte inter-îles de Wallis-et-Futuna. Du fait de la dimension assez particulière du territoire polynésien, grand comme l'Europe et comptant cent dix-huit îles, nous nous intéressons également à la continuité intérieure.
Cela fait plus d'un an que nous travaillons, afin de favoriser la mobilité professionnelle des salariés qui ne peuvent pas accéder aux formations sur place. Lors de l'examen, l'an dernier, de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, on nous avait promis une ordonnance que nous attendons toujours. La plupart des parlementaires ont été conviés à des réunions spécifiques par territoire ; ni la Polynésie, ni la Nouvelle-Calédonie ne l'ont été. Pourrions-nous avoir plus d'informations sur l'utilisation de ces crédits, sur leur déploiement et leur répartition par type d'aide à la mobilité ?
S'agissant des dessertes inter-îles, la Nouvelle-Calédonie souhaiterait que nous révisions les conditions d'accès aux aides, dans la mesure où les coûts des billets d'avion en provenance du Pacifique ne sont pas du tout les mêmes que les autres.
Enfin, nous nous inquiétons de la sous-consommation budgétaire. Il nous semble nécessaire de permettre une fongibilité des crédits, afin que les territoires qui en ont besoin puissent en bénéficier.