Je tiens tout d'abord à souligner l'importance des travaux menés dans le cadre de ce second Printemps de l'évaluation. Ils permettent vraiment au Parlement de renforcer son rôle de contrôle de l'exécution budgétaire.
Ma question reprend une partie des éléments qui ont été présentés par Nicolas Forissier, rapporteur spécial pour le commerce extérieur et le soutien à l'exportation de nos PME.
Les politiques publiques figurant dans le programme 134 Développement des entreprises et régulations visent à améliorer la compétitivité et à favoriser un environnement économique propice à la croissance et à l'emploi. En 2018, ces politiques publiques se sont déclinées en plusieurs objectifs, dont celui consistant à soutenir les entreprises étrangères désireuses de s'installer en France. Cet objectif repose largement sur les actions de Business France, qui a déployé en 2018 une stratégie centrée, notamment, sur la détection des projets d'investissement étrangers, en vue de leur réalisation.
Face à un contexte économique mondial crispé et fragilisé, certains États membres de l'Union européenne, dont la France, souhaitent que la prise en compte des intérêts stratégiques européens se traduise par un renforcement de la politique commerciale et du contrôle des investissements étrangers dans les entreprises sensibles.
Alors que les investissements étrangers sont en baisse en Europe, la France est le seul grand pays où ces investissements continuent à progresser. Nous nous sommes hissés au deuxième rang européen en termes d'attractivité, après le Royaume-Uni mais devant l'Allemagne.
J'aimerais savoir de quelle manière les crédits alloués à la détection des projets d'investissements étrangers en France ont été employés.