Les rapports consacrés aux énergies intermittentes sont bien moins nombreux que ceux qui ont été publiés sur le nucléaire. Vous remarquez qu'il faut intégrer aux calculs le coût du grand carénage, mais dans ce cas, parlons des durées : l'estimation du coût du nucléaire se fait sur quarante ans de production, alors que les chiffres sur les électricités intermittentes portent sur vingt ans. Il convient donc de rapporter ces 55 milliards d'euros sur vingt ans aux 60 à 80 milliards d'euros sur quarante ans, sachant que l'éolien permettra de produire cinq fois moins d'électricité que le nucléaire.
La différence de prix de l'éolien en mer tient selon vous à des raisons géographiques. Mais le rapport étant de un à trois, j'estime qu'il fallait refuser de renégocier et déplacer l'ensemble des projets dans la zone de Dunkerque.