Il pourra être utilisé demain par des bus roulant au gaz, ou même à l'électricité. Les choix qui sont faits dans d'autres territoires ne vont pas sans poser question.
Madame Peyrol, le CAS Transition énergétique était autrefois alimenté par la CSPE. Ce n'est plus le cas, ce qui me permet d'inviter M. Aubert à effacer son tweet d'il y a quatre jours : « + 40% de facture dû aux #ENR en 10 ans ». Une telle erreur ne peut s'expliquer par sa méconnaissance du sujet... La CSPE ne finance plus les énergies renouvelables depuis plusieurs années ; le CAS Transition énergétique est financé, M. Potier s'en réjouira, par une partie des recettes de la taxe carbone, ce qui est vertueux du point de vue écologique.
Nous avons eu le débat sur l'éolien – une obsession de M. Aubert ; j'assume la politique de développement des énergies renouvelables. Je ne veux pas mentir aux Français. On ne peut pas leur dire d'un côté que nous devons avoir une politique industrielle dans le domaine de l'énergie et ne pas assumer que des emplois seront supprimés dans certaines filières. Effectivement, General Electric se voit contraint de supprimer des emplois en raison de la forte contraction du marché mondial des turbines à gaz ; voulez-vous voir le territoire couvert de turbines à gaz ? Ne mentons pas aux ouvriers ou aux ingénieurs de Belfort ! Mais ce que personne ne dit, c'est que General Electric a choisi la France pour produire les éoliennes à destination de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Lorsqu'il y aura un projet éolien offshore, que cela plaise ou non à M. Trump, les éoliennes seront produites à Cherbourg et à Saint-Nazaire !