Les choses doivent être claires pour ceux qui nous regardent ou liront le compte rendu : General Electric a simplement rétrocédé la fourniture d'éoliennes pour deux parcs éoliens sous gestion EDF à Siemens, qui a prévu un investissement sur le port du Havre, dont le financement est en cours de bouclage. Cela permettra de créer 750 à 1 000 emplois au Havre, dans une région industrielle.
En outre, il est faux de dire que General Electric a abandonné les éoliennes. Venez avec moi, ainsi que Mme Panot, à Cherbourg et à Saint-Nazaire ! Vous constaterez que l'activité est confortée, et c'est tant mieux.
En outre, lorsque l'éolien offshore a été lancé il y a dix ans – j'étais député, je me souviens très bien des débats – en construisant les équipements non pas à 500 mètres, mais à 15 kilomètres des côtes ; l'objectif était de limiter les nuisances pour les riverains – il aurait été intéressant que M. Aubert l'entende – afin d'éviter les recours. Pourtant, les associations d'habitants du littoral font des recours et ont été récemment reconnues par le Conseil d'État dans leur intérêt à agir. Les freins et les retards pris en matière d'éolien offshore sont donc uniquement dus à ces recours. Ni vous, ni moi n'en sommes responsables ; dire le contraire aux Français, c'est leur mentir.