Quand j'écoutais M. Jean-Louis Bourlanges, je me suis souvenu que c'est à Strasbourg que j'ai appris l'Europe et compris ce qu'était l'Union européenne, en y étudiant. Bien que député des Français qui résident au Benelux, et donc aussi à Bruxelles, je soutiens évidemment, en tant que Français, le siège de Strasbourg. Il s'agit du coeur battant de la démocratie européenne et de l'histoire de notre continent. Je défends donc Strasbourg de toutes mes forces.
Dans la bataille qui oppose les partisans et les détracteurs de Strasbourg revient régulièrement le coût de l'empreinte carbone. Il y a une différence très marquée entre ceux qui défendent le siège de Strasbourg, qui avancent une empreinte moins importante, et ceux qui font l'apologie du siège de Bruxelles. J'aurais aimé savoir comment s'explique cette différence.
Je me demande également si vous avez auditionné des députés allemands ou des responsables de la CDU. Le cas échéant, comment expliquez-vous le détachement progressif des Allemands à l'égard du siège de Strasbourg ? Historiquement, celui-ci était défendu par nos deux pays, mais nous semblons malheureusement être les derniers à le faire.