Sur les aspects pratiques, il faut s'interroger sur les usages des eurodéputés. On parle toujours de la question des aéroports mais il est difficile d'avoir des chiffres précis et exacts, car cela est noyé dans un brouillard qui arrange ceux qui ne veulent pas que les faits soient établis. Le TGV affrété en début et fin de session venant de Bruxelles est plein. L'eurodéputé qui vient de Faro vient en réalité probablement de Bruxelles.
L'aéroport de Strasbourg a souffert de la création du TGV. Il est en train de remonter la pente par deux moyens : d'abord, il y a 1,2 million de passagers par an, avec un objectif de 2 millions à 2,5 millions. Ensuite, il est requis qu'il soit à égalité de concurrence par rapport à Baden-Baden ou Mulhouse en ce qui concerne la tarification. Il y a donc cette idée d'obtenir le statut d'aéroport de type international, parce qu'il est situé en zone frontalière. Concernant le Pavillon d'honneur, il y a 15 millions d'euros d'investissement prévus dans le contrat triennal pour créer un Pavillon d'honneur permettant d'accueillir les officiels dans des conditions décentes.
Pour répondre à M. Mendes, Strasbourg peut accueillir des réunions internationales. Je rappelle qu'en 2007, s'y est déroulé le sommet de l'OTAN, pour lequel les délégations sont venues par l'aéroport de Strasbourg. Le nouveau Pavillon d'honneur permettra au gouvernement français d'accueillir à Strasbourg de tels événements. Strasbourg abrite également le Forum mondial de la démocratie, qui attire un grand nombre de pays. La ville dispose en outre d'un grand nombre de représentations diplomatiques. Le terme de « capitale diplomatique » que nous employons n'est pas un terme juridique mais une appellation.