Je suis pour ma part mal à l'aise avec les deux expressions. Siège européen me paraît trop prosaïque et trop vague, tandis que capitale diplomatique me semble à la fois partiel et désigner un objet différent. Cela ne me semble pas être représentatif de ce que cherche à défendre le rapport, et cela attire de façon maladroite l'attention sur les possibilités de développement et de présence internationale à Strasbourg en dehors du Parlement européen. Cela ne m'apparaît pas opportun en termes tactiques, et c'est restrictif en termes de définition. Je serais donc plutôt partisan de l'expression « capitale européenne », ou encore de « siège de l'Europe démocratique », même si l'on méconnaît alors toute la dimension diplomatique de Strasbourg. Derrière cette querelle me semble se dessiner le problème de la vocation du rapport : cherche-t-il à défendre Strasbourg dans son ensemble, ce qui pourrait avoir un sens, ou alors, et plus en conformité avec les objectifs de notre Commission, défend-il Strasbourg comme lieu privilégié de l'exercice de la démocratie européenne dans l'Union ? Dans tous les cas, le mot diplomatique ne me paraît pas devoir être retenu.