En matière sanitaire, il y a toujours une part d'aléas : la somme prévue dans le budget peut ne pas être utilisée ou au contraire se révéler insuffisante, comme ce fut le cas avec l'influenza aviaire et la FCO. Le vide sanitaire qui a été nécessaire pendant deux saisons dans le sud-ouest, ce qui n'était pas prévu, a coûté très cher aux éleveurs, aux accouveurs ainsi qu'à l'État. La peste porcine africaine n'était pas non plus prévue ; il a fallu trouver un peu plus de 5 millions d'euros. Les mesures de biosécurité ont été prises pour tous les élevages de France, et notamment pour ceux de votre région, Mme Cariou. Un dicton français dit qu'il vaut mieux prévenir que guérir : l'État l'a repris à son compte en ayant toujours été présent lorsqu'il a fallu faire face à des crises sanitaires.
La question de la présence des vétérinaires dans les abattoirs est très ardue, très compliquée. Je le réaffirme ici, même si ce n'est pas l'objet de la présente audition : il y en a marre des intrusions dans les abattoirs et les élevages, il y en a marre de ces films !