Non, il y a eu le plan Écophyto 1, le plan Écophyto 2 et le plan Écophyto 2+. Mais peu importe.
C'est un échec si l'on considère que l'on a acheté davantage de produits phytopharmaceutiques ces trois dernières années que les trois années précédentes, mais ce n'en est pas un dans la mesure où toutes les filières agricoles sans exception ont désormais la volonté de sortir de la dépendance à tous les produits phytosanitaires et pas seulement au glyphosate, qui est la face émergée de l'iceberg. Nous avons mis en place le comité d'orientation stratégique et de suivi du plan Écophyto, coordonné par le délégué interministériel, le préfet Pierre-Étienne Bisch, dans lequel les quatre ministères sont présents. Il y a à la fois une volonté politique, une volonté associative et une volonté du monde agricole. Mais si les choses ne vont pas aussi vite que le voudraient les citoyens, je veux rappeler qu'aucune autre filière économique n'a autant muté et n'a autant avancé que l'agriculture.