À ce manque de moyens et d'effectifs s'ajoutent la très grande complexité des différentes strates de services créés et la lenteur de la justice : les procédures s'allongent pour atteindre des délais de jugement moyen de six ans. Les services de police économique et financière font face à une crise des vocations – et l'on peut comprendre la perte de motivation devant la surcharge de travail et le manque de coordination.
Allouer des moyens ambitieux à la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales permettrait d'améliorer la situation de nos finances publiques tout en envoyant un signal fort de solidarité nationale et de cohésion sociale.