Le groupe Socialistes et apparentés demande, par ailleurs, l'abandon de la réforme de la fonction publique, sous prétexte qu'elle remettrait en cause les principes fondateurs de celle-ci. C'est bien là la démonstration au carré que, finalement, cette proposition de résolution ne s'adresse qu'à eux-mêmes, car ne pas réformer serait précisément le signe d'un État en panne. Or c'est avec celui-ci que le Président de la République et le Premier ministre ont voulu rompre. La fonction publique a besoin d'être modernisée pour s'adapter aux opportunités qu'offre notre siècle.
La question des contrats aidés a, elle, en revanche, bousculé beaucoup de monde. La réduction du nombre de ces contrats était, je crois, la condition pour que les acteurs puissent progressivement se réorganiser et construire leurs actions sur des bases plus solides. Car si, à court terme, l'effet sur l'emploi est important, nous savons aussi que ces contrats ne sont absolument pas la garantie d'une insertion durable dans le monde du travail. Seules 12 % des personnes aidées ont ainsi pu trouver un emploi stable. D'autres formes de soutien à l'action associative voient le jour, que le Mouvement démocrate soutient. Parmi elles, citons le service national universel, qui…