Quelles que soient les raisons de cette pénurie, l'État ne peut pas ne rien faire. Surtout, il ne peut accepter un quelconque chantage.
Vous allez sans doute me répondre « plan d'action ». Je l'entends, mais je vous demande des réponses concrètes aux trois questions que je viens de poser. Je vous demande surtout de faire usage de l'autorité de l'État, dont vous êtes le dépositaire en tant que Premier ministre, pour arrêter cette pénurie de médicaments.