Si l'on souhaite une véritable évaluation des politiques publiques, si l'on souhaite que le Printemps de l'évaluation ne soit pas qu'un simple exercice d'auto-satisfecit mais un vrai « moment de vérité », comme vous l'avez dit, monsieur le rapporteur spécial, il faudra confier à l'opposition davantage de responsabilités en la matière. C'est cela, une démocratie moderne ; sur cette question particulière, il semble que vous en preniez conscience.
Pourtant, à cet égard, le chemin emprunté par la réforme du règlement, adoptée il y a deux semaines à l'issue d'un débat loin d'être serein, est particulièrement inquiétant et ne présage pas d'une reconnaissance de nouveaux droits à l'opposition. Sachez, mes chers collègues, que le groupe GDR est et restera disposé à discuter avec celles et ceux qui sont attachés à la qualité du débat démocratique et à l'expression de la pluralité dans cette enceinte. Nous ne nous opposerons donc pas à cette proposition de résolution.