La dette publique a atteint 98,4 % du PIB en 2018. Elle a été stabilisée ; contrairement à ce qui a été dit, elle n'a pas augmenté par rapport à 2017.
Les dépenses publiques, hors crédits d'impôt, ont diminué de 0,6 point, passant de 55 à 54,4 % du PIB en 2018. Elles ont donc baissé en volume pour la première fois depuis bien longtemps. Les taux de prélèvements obligatoires, quant à eux, ont diminué de 0,2 point, passant de 45,2 à 45 % du PIB en 2018.
L'objectif de dépenses totales de l'État a été tenu, avec un niveau de 425,4 milliards d'euros en 2018. Une sous-exécution de 1,4 milliard d'euros nous a permis de mieux dépenser. Nous avons conduit, tout au long de l'année, une gestion destinée à dépenser un montant inférieur à celui inscrit dans le budget, et je tiens à en remercier mes collègues. Les recettes fiscales ont été supérieures aux prévisions figurant dans la loi de finances initiale, le surplus se partageant pour moitié entre l'impôt sur les sociétés et la TVA, ce qui témoigne de l'activité économique de notre pays. Le pouvoir d'achat des ménages a augmenté d'un peu plus de 1 % en 2018, et la croissance, de 1,6 %.
Les dépenses de fonctionnement des collectivités territoriales ont été tenues, à 0,3 % en moyenne. Cette évolution se décompose en une baisse de 0,2 % pour les 322 collectivités concernées par la contractualisation – les plus grandes d'entre elles – et un accroissement de 1,1 % pour toutes les autres, c'est-à-dire les communes rurales. La contractualisation a donc fonctionné.