L'objet en est quelque peu technique. La croissance potentielle, c'est-à-dire celle que nous aurions si l'économie du pays fonctionnait à plein, est par définition un indicateur invisible, puisque cette condition n'est jamais entièrement satisfaite. Elle est néanmoins utilisée dans le calcul européen du déficit structurel.
Nous l'avons recalculée par rapport à l'estimation qu'en propose le projet de loi de règlement, pour intégrer dans la gestion les événements de la fin 2018, qui ont dégradé le solde structurel, ce qui correspond à un effet non de la conjoncture mais de la structuration même de nos finances publiques. Nous réévaluons ainsi le déficit structurel à 2,5 % du PIB, ce qui représente un écart par rapport aux chiffres du Gouvernement.