L'article 4 propose de revenir à ce qui a fait la force de notre politique familiale et produit des effets très positifs : c'est tout à fait pertinent.
Il s'agit de mettre un terme à une double injustice. D'abord, celle qui fait peser l'impôt sur le revenu toujours sur les mêmes catégories de Français : les classes moyennes. Le nombre de Français qui paient l'impôt sur le revenu est de plus en plus faible et les mesures que vous prenez vont encore accroître le déséquilibre. Ensuite, celle qui frappe les familles.
Damien Abad a souligné à juste titre le caractère universel de la politique familiale que le général de Gaulle a voulue au lendemain de la guerre et qu'il a instaurée sous la Ve République, notamment grâce au quotient familial, pour aider les familles.
On voit aujourd'hui les conséquences des dispositions prises par la majorité socialiste au cours de la précédente législature, que vous confirmez et accentuez aujourd'hui : pour la première fois, la courbe de la natalité s'est inversée dans notre pays, auquel sa spécificité en la matière conférait jusqu'à présent un avantage comparatif majeur, notamment sur l'Allemagne, et notre natalité commence à baisser de façon extraordinairement dangereuse.