Ce sera ma dernière intervention. Je ne peux m'empêcher de continuer l'examen de vos propositions, chers collègues. Je m'attacherai ici à celles concernant les dépenses de l'État et le train de vie de l'État. Vous proposez, de manière assez étonnante, sans d'ailleurs fournir de liste, de réaliser chaque année un milliard d'euros d'économies sur l'immobilier de l'État. Quand on se rappelle l'émoi qu'a pu créer chez vous le fait de vouloir donner en gestion, pour soixante-dix ans, un centre commercial lié à un aéroport, je trouve votre proposition quelque peu surprenante ! Et j'attends avec impatience les propositions concrètes, détaillées de tous les biens de l'État, de tous les bijoux de famille, comme vous les appelez, que vous allez proposer à la vente.