La commission a émis un avis favorable sur cet amendement de suppression, et je le regrette. À titre personnel, et parce que je veux que les conditions matérielles de nos forces de l'ordre s'améliorent, je souhaiterais que nous puissions poursuivre le débat. En signe de respect, de reconnaissance et de considération envers nos forces de l'ordre, il convient de leur donner les moyens qu'elles ont légitimement réclamés, à maintes reprises, quelquefois avec colère. Je l'ai dit tout à l'heure lors de la présentation du texte, elles parlent d'une « disette budgétaire » dans la tribune rédigée en commun dans le Journal du dimanche.
Certes, nous n'avons pas voté les crédits de la mission « Sécurités », mais parce que nous considérions qu'ils n'étaient pas à la hauteur. Nous proposons une autre méthode : il faut aller plus loin et ne pas se contenter d'une approche comptable et budgétaire, dictée par Bercy. Nous voulons vous aider, monsieur le secrétaire d'État à obtenir plus de moyens, et je suis sûr qu'en votre for intérieur, vous espérez l'adoption de cette proposition de loi, parce qu'elle vous permettrait de répondre aux attentes des forces de l'ordre.