Nous en avons déjà débattu. Il vise à autoriser les polices municipales à continuer leurs interventions contre des infractions au code de la route commises dans des communes voisines. Il s'agit, là encore, d'une mesure de bon sens.
Monsieur le secrétaire d'État, nous percevons bien que vous, comme la majorité, êtes favorable à l'ensemble de ces amendements relatifs aux polices municipales, puisque la majorité propose même certaines des mesures qu'ils contiennent. Nous en débattons depuis des années, et il faut maintenant cesser de procrastiner, terme que je réutilise. La sécurité de nos concitoyens est en jeu, nous ne pouvons pas renvoyer en permanence la question à des commissions, des comités, à un livre blanc, à une loi de programmation éventuelle dont nous ne savons pas aujourd'hui quand elle sera examinée.
Nous avons un vecteur législatif, nous sommes tous d'accord et vous pourriez soutenir ces mesures, mais vous vous y opposez, uniquement parce qu'elles viennent de l'opposition. Vous refusez de travailler en commun pour adopter – je sors quelque peu du cadre technique dans lequel nous avons évolué jusqu'ici – une position très politique et même politicienne, trop politicienne. Nous travaillons pour l'intérêt général, mais vous considérez que tout doit venir de la majorité et que tout ce qui vient de l'extérieur est à rejeter. Nous confinons à l'absurde, car vous refusez d'adopter des mesures que vous avez vous-mêmes proposées.