Je ne me rappelle pas les propos de M. Kanner, qui était effectivement mon collègue à l'époque, mais je me rappelle bien comment les choses se sont passées, puisque j'étais aux affaires étrangères. Mais ce n'est pas le débat.
Les choses sont très simples. Soit il s'agit de compétitions provinciales, comme il y en a souvent dans les bassins maritimes ; dans ce cas, La Réunion et Mayotte y participent chacune de son côté, comme le feraient la Martinique et la Guadeloupe dans le cadre de compétitions caribéennes. Soit il s'agit d'une compétition internationale, comme c'est le cas ici ; chaque pays est alors représenté par une seule délégation, et cela vaut donc aussi pour la France.
Pendant longtemps, trop longtemps peut-être, la délégation française n'a été composée que de Réunionnais. Désormais, les Mahorais comme les Réunionnais y ont toute leur place.
Il n'y a qu'une délégation nationale, celle de la France de l'océan de l'Indien. C'est ainsi que les choses sont organisées. Nous respectons la contrainte que les pays de l'océan Indien se sont eux-mêmes donnée dans la charte de ces Jeux.