Personne ne nie l'identité, la culture, l'attachement à un territoire, à des traditions, à ce que l'on est et à ses origines ; il faut les poser comme des faits. Cependant, il ne faut pas que les mots dépassent la pensée et laisser penser que s'opposer à un amendement signifierait que l'on bafoue les droits de l'homme et des minorités.
Personnellement, je suis attaché à l'Alsace, mais la notion de peuple, qui a une connotation précise, puisqu'elle renvoie à une histoire et une culture communes, ne me paraît pas du tout pertinente ni appropriée en l'espèce.
Comme l'a dit M. Hetzel, ce débat est sensible, et l'attachement sincère de chacun à son territoire le rend d'autant plus sensible, mais gardons la raison et ne parlons pas de minorités opprimées quand on évoque des territoires de la République française !