Dans le cadre de cette discussion générale préalable à l'examen des dispositions relatives aux compétences de cette nouvelle collectivité, j'exprime un accord de principe sur l'article 1er, avec toutefois deux réserves.
La première porte sur la question de la langue. Je conviens et je comprends que, compte tenu de l'esprit même de ce texte, la question linguistique en Alsace puisse être importante, mais je tiens à poser un garde-fou : la seule langue de la République française est le français et il conviendra de raison garder, afin que certaines dispositions ne puissent pas créer de précédent.
Deuxième élément : madame la ministre, vous avez expliqué tout à l'heure votre parallélisme d'intention pour la métropole du Sillon lorrain, dont vous avez rencontré les représentants dans votre ministère alors que ce projet de loi était en maturation. Comme l'ont très bien dit mes collègues lorrains, en particulier Carole Grandjean, la Lorraine possède trois frontières internationales et connaît des situations problématiques avec le Luxembourg en ce qui concerne la main-d'oeuvre ou la différenciation fiscale.
Il conviendra donc de défendre le sillon lorrain, notamment sur la question de la mobilité routière. Il faut prendre en considération que la France est traversée du Nord au Sud par ce sillon qui longe la Moselle et défendre tout autant la Lorraine que les autres territoires. Vous l'avez dit tout à l'heure, mais je tenais à vous rappeler que nous serons très vigilants sur ce point.