Madame la députée, j'émets évidemment un avis défavorable, mais je voudrais revenir sur vos propos selon lesquels nous mettrions la charrue avant les boeufs, faute d'avoir voté la différenciation. Je répète que, si nous avons pu présenter ce texte, c'est parce que le Conseil d'État a reconnu la spécificité du territoire alsacien, ce qui permet de lui transférer certaines compétences. Cela ne serait pas possible pour d'autres territoires, faute de spécificité particulière dans tel ou tel domaine. Pour ceux-ci, le droit à la différenciation sera nécessaire.
Ici, nous légiférons à droit constant. Nous n'anticipons rien – peut-être pourrais-je admettre le mot de « préfiguration », mais pas celui d'« anticipation ».