Il pose le principe de la reconnaissance de l'enseignement des langues régionales comme matière facultative dans le cadre de l'horaire normal d'enseignement. Dans sa décision du 17 janvier 2002, le Conseil constitutionnel a fixé les bornes à l'intérieur desquelles nous entendons nous maintenir, « considérant que, si l'enseignement de la langue corse est prévu "dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires", il ne saurait revêtir pour autant un caractère obligatoire ni pour les élèves, ni pour les enseignants ».
Il s'agit donc de proposer un enseignement d'allemand et bien sûr de dialecte régional. On sait en effet très bien que c'est une voie d'excellence pour les jeunes qui, dès la maternelle, bercés par le dialecte, s'initient beaucoup plus facilement et à l'allemand et à l'anglais. Or les chiffres parlent d'eux-mêmes : 74 % des personnes de plus de 60 ans parlent alsacien alors que seulement 12 % des jeunes âgés de 18 à 29 ans le maîtrisent. Il y a donc urgence à traiter la question des dialectes.