Je remercie Raphaël Schellenberger pour le fond de ses propos, que je partage. Il ne faut en effet pas tout confondre : on veut toujours tout aligner, en l'occurrence aligner sur ce qui se fait en Corse, en Bretagne ou en Allemagne, alors que les préoccupations n'y sont pas forcément identiques.
Bruno Fuchs souhaite inscrire dans la loi que le dialecte alsacien « est une matière enseignée dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires d'Alsace », à l'instar de ce que prévoit, depuis 2002, l'article L. 312-11-1 du code de l'éducation pour la Corse. Le Gouvernement n'y est pas favorable, pour les raisons suivantes.
Premièrement, le droit actuel permet déjà d'enseigner la langue allemande, écrite ou dialectale, en Alsace, à tous les niveaux de scolarité.