Pourquoi insister tant sur ce sujet ? Parce qu'il y a eu beaucoup de maladresse envers l'Alsace sous la législature précédente, quand le Gouvernement a défendu la loi NOTRe – portant nouvelle organisation territoriale de la République. On nous a touchés au coeur quand on nous a dit que l'Alsace n'existait plus, qu'elle était comme rayée de la carte.
Mais, quel que soit ce traumatisme récent, je suis partageur. J'ai découvert avec bonheur, monsieur le rapporteur, le site du Mont Beuvray et l'histoire d'Autun, née de la volonté de l'occupant romain, qui a encouragé les tribus gauloises à s'installer un peu plus bas. Chaque région recèle des histoires locales.
Je regrette – pour l'Alsace et pour d'autres régions – que nous manquions de profondeur dans l'enseignement de l'histoire. Il faut que les gens sachent où ils habitent et dans les pas de qui ils mettent les leurs. Une histoire longue et profonde fait la richesse de la France. Or nous vivons dans un monde qui va vers l'anonymat, la mondialisation, la dilution, un monde où les gens ne savent plus ni d'où ils viennent ni où ils vont. Nous voulons transmettre un message en enseignant cette histoire. Nous le voulons pour l'Alsace et nous le souhaitons pour tous.