Je défendrai conjointement les sous-amendements nos 333 et 332 , portant respectivement sur les amendements nos 40 et 39 que notre collègue Schellenberger vient de défendre. Sa demande me semble tout à fait fondée. La coopération transfrontalière doit s'inscrire dans une véritable proximité avec les acteurs locaux.
Les sous-amendements visent à inclure les départements de Meurthe-et-Moselle, de Moselle et des Vosges dans les dispositions relatives à la Collectivité européenne d'Alsace, cela en tant qu'acteurs majeurs en matière de coopération transfrontalière à vocation européenne.
L'expérimentation de la mission de coordination, d'accompagnement et d'appui à l'ingénierie au bénéfice des porteurs de projets menée dans le cadre du FEDER et du FSE doit les inclure, car on y trouve également des projets transfrontaliers, tels que celui d'Alzette-Belval.
Cet après-midi, nous avons beaucoup évoqué l'Allemagne et la Suisse, qui sont deux pays limitrophes de l'Alsace. Sa réalité transfrontalière est indéniable ; il est donc tout à fait fondé d'en faire un acteur majeur en la matière.
Or la Lorraine est à la frontière de trois pays – cas unique en France – : la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne !