J'apporterai un complément très rapide, parce que ma collègue a tout dit. Sur le registre de l'emploi, cher collègue, je vous répondrai que si dans deux ou trois ans, une catastrophe nucléaire a lieu, vous pourriez bien être contraint d'aller chercher l'emploi très loin de Fessenheim !
Je vous rappelle également l'histoire des réacteurs précédemment fermés : d'une taille bien moindre, celui de Brennilis est encore en cours de démantèlement cinquante après sa mise à l'arrêt. Les salariés détiennent donc une expertise dont on a besoin.
C'est bien pour cette raison que la nouvelle Collectivité européenne d'Alsace sera associée à cette démarche : parce qu'il faut réfléchir aux manières de continuer à mobiliser, notamment au travers de l'entreprise publique.
Je vous invite à vous joindre à nous afin d'éviter qu'EDF soit vendue à la découpe – car c'est aussi cela l'enjeu de Fessenheim. EDF doit continuer à tenir ses engagements de maintien de l'emploi pour pouvoir démanteler ses centrales en toute sécurité.