Nous l'avons tous bien compris : il faut le faire. L'Alsace veut une collectivité spécifique, et elle la mérite. Elle avait déjà manifesté cette volonté lorsqu'elle avait souhaité réunir ses deux départements.
D'ailleurs, cela marcherait très bien avec le département de la Lorraine. Qui n'a pas entonné « Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine » ? Aujourd'hui, on les a, mais on ne s'en sert pas !
Je suis revenu à ce qu'avait dit le général De Gaulle à propos des provinces en 1969, lorsqu'il fut, hélas, battu. Ses propos étaient beaucoup plus intelligents que tout ce que nous avons fait depuis.
Je pense notamment à ces immenses régions qui ne servent strictement à rien : elles n'ont aucun passé, elles n'ont aucun présent, et à vrai dire aucun avenir. Leur création a été un coup de pub politique – alors que Hollande ne l'avait pas promis – de notre Manuel Valls : il n'y a d'ailleurs qu'à voir dans quel état il est en Espagne pour savoir à quelle hauteur de vue il avait conçu la chose.