Vous avez décidé d'en rester à la déclaration de Matignon, que d'aucuns appellent les accords de Matignon.
Or, dans la corbeille des mariés que sont les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, il n'y a pas grand-chose. Monsieur le rapporteur, vous vous êtes exclamé tout à l'heure : « Encore un chef de fil ! » J'ai regardé : en dehors de la coopération transfrontalière, il n'y a pas grand-chose, je le répète.
Nous avons évidemment évoqué le bilinguisme et le comité stratégique de l'enseignement de la langue allemande et de ses formes dialectales. En revanche, dès que nous évoquons des questions pertinentes, comme celle des fonds européens, celle de la formation professionnelle ou celle du développement durable, pour lesquelles existent des spécificités alsaciennes, les débats sont fermés. Lorsque nous aborderons le tourisme ou le transfert des routes nationales, je crains que nous ne nous retrouvions de nouveau le bec dans l'eau.