Mais il est vrai que, grâce à ses ressources, l'Alsace a rendu possible un développement économique naturel que je salue et qui a permis de redistribuer des financements sur des territoires plus en difficulté. Il faut dire les choses comme elles sont, au risque de déplaire. La région Champagne-Ardenne est assez particulière, puisqu'elle comprend l'Ardenne, l'Aube, la Haute-Marne et la Marne. Et il est vrai que ce nouveau cadre institutionnel a permis à ces territoires de bénéficier de certaines mannes qu'ils n'avaient pas reçues auparavant.
J'aimerais également parler du sentiment qu'éprouvent les Ardennais, mais aussi les Marnais, Haut-Marnais, voire les Aubois – à l'instar de notre collègue Gérard Menuel – vis-à-vis de cette grande région. Le centre de décision s'est éloigné : la capitale, avant, c'était Châlons-en-Champagne, ville relativement centrale ; aujourd'hui, les acteurs du monde culturel et du monde sportif qui bénéficient de fonds régionaux doivent se rendre à Metz, à Nancy, à Strasbourg, ce qui pose des problèmes. Il faut le dire !