Je m'associe à ceux qui ont évoqué le souvenir d'Adrien Zeller, que j'ai beaucoup aimé. Quand j'entends ce qui se dit cet après-midi, je me demande si je n'aurais pas intérêt à mourir un peu plus vite, moi aussi ; j'y gagnerais peut-être un peu de reconnaissance… Adrien Zeller a été lui aussi critiqué en son temps, avant d'être aimé de tous.
Je me souviens – je suis le seul – d'avoir effectué un tour de France. J'avais été particulièrement impressionné par l'Alsace et la Lorraine, où je suis resté beaucoup plus longtemps que prévu… J'ai d'ailleurs tiré un rapport, et un livre, de ce tour de France, je le dis pour ceux qui n'étaient pas là à l'époque. Finalement, ils n'ont inspiré que le Président – qui s'est, il faut le reconnaître, montré le plus intelligent : j'ai fait, en neuf mois, 6 000 kilomètres à pied, et lui a fait deux fois le tour du salon, et il a dit « en marche » ! Et ça a marché.