Au vu des réactions suscitées par le traité d'Aix-la-Chapelle, j'ai envie de reprendre à mon compte cette phrase définissant la relation franco-allemande : quand elle n'existe pas, on s'en attriste ; quand elle existe, on s'en irrite.
Beaucoup de fausses informations ont circulé sur le chapitre 4 du traité, consacré à la coopération transfrontalière. Élue dans une circonscription frontalière, je suis désormais rassurée sur le fait que je ne deviendrai pas allemande, mais la puissance de la rumeur était telle qu'il a fallu publier un démenti dans la presse quotidienne régionale. J'aimerais donc que vous puissiez expliquer à ceux qui ont pu douter en quoi le traité leur sera réellement bénéfique.