La procédure est certes constitutionnelle, mais quel gâchis par rapport au traité précédent, que les Français avaient apprécié ! Oui, ils avaient aimé cette nouvelle amitié franco-allemande. Aujourd'hui, au mieux ils ne la regardent pas, au pire ils la critiquent, voire en font des fantasmes. Cette manière de communiquer et de faire de la politique étrangère me choque profondément en tant que député de la Nation et membre de cette commission. Quelles que soient nos opinions, nous n'avons été respectés en aucune manière. Rappelons que nous n'avons pas le droit d'amender le texte qui, de ce fait, passera comme un coup de vent sous la forme d'une décision unique. Nous ne sommes plus il y a cinquante ans ! Quel malheur pour la relation d'amitié franco-allemande. Il y avait pourtant bien des choses à dire dans un traité : l'excédent allemand, qui n'est jamais soumis au contrôle européen, ou encore nos rapports à l'euro, mais rien n'y figure ! Mme la présidente a employé des termes plus diplomatiques que les miens, mais je le dis : aucun d'entre nous n'a été respecté. Le Parlement n'a pas été respecté. Votre communication a été désastreuse.