Merci de me redonner la parole, madame la présidente. Je voudrais dire à la ministre que je ne suis pas toujours un schlechter Junge... (Sourires.) Je tiens à la remercier de ne pas nous avoir accusés, bien que ce point ait été évoqué avec une certaine subtilité rhétorique, de ne pas connaître la Constitution, que ce soit notre présidente – elle en a parlé dans son propos introductif – ou d'autres membres de la commission, qui l'ont fait aussi, même si c'est plus difficile pour les membres de la majorité, je le conçois. De la même manière, mais avec moins de subtilité, je ne vous accuserai pas de ne pas avoir senti que la France des années 2018-2019 n'est pas celle des années 1960 et que, depuis quelque temps, depuis un certain référendum qui a fait l'objet de contestations, mais aussi depuis quelques mois, souffle sur la France un vent démocratique, participatif. C'est également le cas depuis deux ans dans cette commission, où l'on essaie de faire en sorte qu'elle soit plus impliquée sur un certain nombre de sujets. Il eût été judicieux, à mon sens, notamment pour éviter ce que vous appelez les fake news, d'informer en amont la commission des avancées des négociations : cela aurait permis d'éviter beaucoup de difficultés. C'est tout le problème de la verticalité, dont chacun a entendu parler et que bon nombre de Français contestent aujourd'hui.