Le président de la République a dit son opposition au mandat de négociation entre l'Union européenne et États-Unis. Les députés de la majorité, qui se mobilisent depuis dix-huit mois à ce sujet, considèrent qu'il faut maintenir un niveau d'exigence élevé pour les futurs accords au regard des enjeux environnementaux. La France a aussi conditionné son accord à l'ouverture de négociations avec les États-Unis à l'absence de nouveaux droits de douane sur les importations d'automobiles européennes ; comment compte-t-elle se faire entendre auprès de ses partenaires européens au cours des négociations ? Pensez-vous que les parlementaires européens qui seront élus en mai auront à se prononcer sur le résultat des pourparlers ? Peut-être voteront-ils contre.