Et en Moselle aussi, merci de le confirmer, je n'osais m'avancer.
Les agents sanitaires formés dans nos CHRU – centres hospitaliers régionaux et universitaires – , dans nos écoles de médecine ou d'infirmiers, sont sollicités pour aller au Luxembourg, où ils touchent des salaires souvent deux fois plus élevés, ce qui crée des déserts médicaux dans nos régions frontalières. S'il y a un endroit, madame la ministre, où l'on doit régler d'urgence les questions frontalières, c'est bien la Lorraine ! Pourtant, à rebours de l'usage républicain, cette prérogative est accordée à nos voisins alsaciens sans qu'elle nous soit attribuée.
Pour ce qui concerne le trafic autoroutier, c'est la même chose. Nous nous heurtons aux mêmes problèmes qu'eux, et nous aurions besoin des mêmes ressources pour financer les sociétés de projet créées par le projet de loi d'orientation des mobilités et qui permettront aux métropoles de trouver des solutions multimodales de transport. Nous devons absolument adopter cet amendement d'équilibre, qui, seul, pourrait sauver l'esprit du projet de loi.