Je crois que vous êtes énarque, cher collègue, comme un certain nombre d'élus sur ces bancs. Vous l'assumez, mais nous connaissons le poids des énarques dans les décisions : il n'est pas exclu que, d'ici à quelques années, un gouvernement décide de fusionner les deux préfectures et que les Haut-Rhinois se trouvent sans préfecture, perdant en quelque sorte leur influence administrative au sein de la nouvelle collectivité.
Madame la ministre, les socialistes ont autrefois accepté ma proposition de bon sens. Il n'y a pas de raison que l'on refuse que Colmar devienne le chef-lieu administratif de la Collectivité européenne d'Alsace, qui ensuite décidera elle-même de son siège.