Cette disposition sur la fermeture des centrales à charbon est importante. Certes, ces centrales représentent une faible part des émissions de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie, à savoir moins de 2 % des émissions nationales. En disant cela, je ne cherche pas à relativiser cette pollution mais à montrer qu'il est tout aussi important de s'y attaquer qu'à celle, par exemple, du secteur de l'aviation.
Tel qu'il est rédigé, l'article 3 soulève une difficulté : la détermination du plafond d'émissions est renvoyée à l'autorité administrative. Or nous souhaitons que les choses soient claires. Manifestement, le Gouvernement cherche à conserver de la souplesse : est-ce pour mettre en veille ces centrales tout en gardant la possibilité de les faire tourner quelques heures ? Aussi l'amendement no 168 vise-t-il à faire en sorte que les centrales à charbon ferment vraiment au 1er janvier 2022.