J'ai déjà eu à me prononcer sur la notion d'interdiction, dont je pense qu'il faut la manipuler avec beaucoup de précaution. Je suis assez favorable à l'accompagnement et à l'incitation, j'en suis même un fervent défenseur.
De nombreux dispositifs sont à la disposition des Françaises et des Français. Peut-être faut-il – c'est même une certitude, et je sais que le Gouvernement y travaille – les rendre plus lisibles, plus simples et plus accessibles. C'est une évidence, c'est dans ce sens qu'il faut aller. Nous vous présenterons tout à l'heure une série de propositions montant en puissance vers l'objectif que nous visons tous.
Encore une fois, la notion d'interdiction doit être maniée avec précaution. Nous avons eu un débat sur la consignation. Il aura au moins eu pour vertu – j'ai pour habitude de voir les choses de façon positive – que nous nous serons, nous parlementaires, saisis de ce sujet. Cela nous a valu, monsieur le président qui avez oeuvré avec nous, comme les équipes du Gouvernement, monsieur le ministre d'État, ainsi que l'ensemble des députés du groupe la République en marche, de beaucoup travailler, parfois des nuits entières, afin de vous proposer un amendement qui, je l'espère, même si je sens que cela ne sera peut-être pas le cas, fera l'unanimité.